Villa dite Miramar
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Palais-sur-Mer
Historique
La villa a été construite en 1914, selon le cadastre, pour le compte du docteur Rouquette, demeurant à Nice (tout comme la villa "Bambino", voisine). La villa a pris place sur le lot n° 16 du Bois du Clocher vendu par l'Etat à partir de 1907, et attribué à Charles Taillasson, négociant à Saintes, en 1908. La villa apparaît sur une vue aérienne en 1920, avec à cette époque un accès direct à la plage, la promenade n'existant pas encore. Si elle ne présente aucune signature, la villa ressemble beaucoup à la production de l'architecte saint-palaisien Edouard d'Espelosin.
Détail de l'historique
Description
La villa est située en retrait par rapport à la voie, derrière un jardin. Celui-ci est délimité le long de la promenade de la plage par un muret surmonté d'un garde-corps en pierre et brique. Le mur est interrompu par un portillon dont les piliers maçonnés, de hauteur différente, sont stylisés, comme l'architecte d'Espelosin avait l'habitude de le faire.
La villa est particulièrement élevée (quatre niveaux au total), ce qui permet de bénéficier d'une large vue sur la conche. La villa illustre l'adaptation du type cottage de l'architecture de villégiature au goût néo-régionaliste cher à l'architecte Edouard d'Espelosin. Tout en conservant le principe d'un avant-corps latéral en façade, et d'un large débordement de toit soutenu par des aisseliers, elle affiche notamment ses élévations en moellons non enduits qui lui confèrent un aspect rustique, proche des constructions rurales saintongeaises. L'encorbellement qui marque la partie supérieure de l'avant-corps latéral, est une première référence à l'architecture traditionnelle basque, qui va être beaucoup copiée dans l'Entre-deux-guerres. Cet encorbellement, qui engendre une véritable loggia, se répète au-dessous, avec les consoles qui supportent le balcon de l'étage. La porte du rez-de-chaussée, réunie aux deux petites baies qui l'encadrent par un arc en plein cintre, crée un effet miroir avec la loggia.
Le décor réside enfin dans le contraste entre la pierre et la couleur bleu-vert des éléments en bois et surtout des cabochons et briques vernissées incrustés ici ou là, notamment sur les linteaux des ouvertures de l'avant-corps. Des briques couronnent l'écusson sur lequel est inscrite l'appellation de la villa, autre signe distinctif de la production de l'architecte d'Espelosin.
Détail de la description
Murs |
|
---|---|
Toits |
|
Étages |
étage de soubassement, 2 étages carrés |
Couvertures |
|
Typologie |
|
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
---|---|
Référence du dossier |
IA17046595 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
|
Aire d'étude |
Estuaire de la Gironde (rive droite) |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2015 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Villa dite Miramar, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/a461d6d3-ceeb-4207-bd10-00d0aff25f4e |
Titre courant |
Villa dite Miramar |
---|---|
Dénomination |
maison villa |
Parties constituantes non étudiées |
jardin clôture |
Statut |
|
---|
Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Palais-sur-Mer , 9 avenue de Pontaillac
Milieu d'implantation: en ville
Lieu-dit/quartier: le Bureau
Cadastre: 2009 AB 377